Fertiliser vos cultures
Vous voulez des rendements réguliers sans sacrifier la qualité du sol ? Nous vous aidons à choisir le fertilisant adapté « organique ou organo-minéral » , au bon stade et à la bonne dose. Nous parlons concrètement N-P-K, vitesse de mise à disposition (rapide / diffusion lente) et compatibilité avec vos systèmes (conventionnel ou agriculture biologique). Nous posons un diagnostic simple, partageons des conseils utiles et préparons un devis livré sous 24–48 h. Vous gardez la main sur vos coûts… et vos résultats.
Engrais organique
Passer à l’organiqueEngrais organo – mineral
Optimiser avec l’organo-minéralQu’est-ce qu’un engrais ?
Un engrais est un fertilisant qui fournit à la plante des éléments minéraux essentiels : azote, phosphore, potassium (N-P-K), parfois complétés par du soufre, du calcium et des oligo-éléments. Sa raison d’être : compléter, au bon moment, ce que le sol et la matière organique ne libèrent pas en quantité suffisante ou assez vite pour soutenir la croissance.
Dans la pratique, nous distinguons les usages suivants : engrais de fond (préparation du lit de semences, ancrage du système racinaire), apports starter localisés au semis (phosphore principalement), apports d’engrais azotés à la reprise (tallage, montaison) et engrais à diffusion lente pour lisser l’alimentation. À ne pas confondre avec les engrais verts (couverts végétaux), qui relèvent d’une autre logique agronomique.
Côté origines, il existe :
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des solutions organiques (provenant d’origine animale ou végétale : compost, fumier, digestats, farines animales…) ;
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des solutions minérales/de synthèse (urée, ammonitrate, phosphates, potasse), parfois appelées engrais chimiques ;
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des mélanges NPK ternaires (granulés) et des formulations organo-minérales.
L’histoire moderne des fertilisants s’est accélérée au xxe siècle avec le procédé Haber-Bosch (ammoniac), entraînant une forte augmentation des rendements en production agricole, mais aussi de nouveaux défis environnementaux (eutrophisation des eaux, gaz à effet de serre). D’où l’importance, chez nous, d’un dosage précis, d’une date pertinente, d’une forme adaptée (granulé, solution) et d’un mode d’utilisation cohérent avec la météo et la structure du sol.
Nous appliquons la règle des 4B : Bonne dose, Bonne source, Bon moment, Bon endroit. Cette méthode limite les pertes, sécurise la qualité et améliore le prix de revient. Bien piloté, l’engrais joue un rôle d’assurance : il couvre le besoin réel et soutient la souveraineté alimentaire au niveau de l’exploitation.
Engrais organique
Les engrais organiques proviennent de la biomasse agricole (composts, fumiers, digestats, farines animales, mélanges naturels). Leur nutrition dépend de la minéralisation : la vie microbienne du sol transforme progressivement la matière en nutriments disponibles. Nous les apprécions pour trois raisons :
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Compatibilité avec l’agriculture biologique et contribution à une agriculture durable.
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Effet sol : apport de matière organique qui améliore la structure, la rétention d’eau et la stabilité des agrégats.
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Régularité : alimentation plus douce, en phase avec la demande de la culture (selon C/N, température, humidité).
Quand les recommandons-nous ?
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En engrais de fond, pour sécuriser l’implantation et le démarrage (ex. organiques plus riches en phosphore/potassium).
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En complément d’un NPK minéral quand il faut « remettre du vivant » dans des parcelles fatiguées.
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En systèmes à faible intensité d’intrants, pour soutenir la fertilité des sols dans le temps.
Points d’attention : analyser la composition (N, P, K, S), la forme (granulé/vrac), la vitesse de libération (C/N) et intégrer la logistique (stockage, livraison). Un organique reste un fertilisant : il complète l’amendement (calcaire, gypse…) qui corrige la réaction du milieu, mais ne s’y substitue pas.
Nous vérifions aussi la traçabilité et l’origine : matières françaises quand c’est possible, et adéquation avec vos objectifs (coût/unité, calendrier d’utilisation, compatibilité matériel).
Engrais organo-minéral
Un engrais organo-minéral associe une base organique (support carboné) à des nutriments minéraux issus de l’industrie (N, P, K, parfois soufre). L’objectif : combiner efficacité immédiate et effet sol. Concrètement, nous travaillons avec des granulés homogènes où :
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la fraction minérale apporte des unités rapidement disponibles ;
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la fraction organique sert de « tampon », améliore l’ancrage au sol et peut limiter certaines pertes.
Pourquoi les choisir ?
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Polyvalence : un seul produit couvre plusieurs besoins (N-P-K, parfois S).
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Régularité : réponse plus stable qu’un minéral seul dans des parcelles hétérogènes.
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Simplicité : mise en œuvre aisée à l’exploitation, avec des dosages lisibles.
Nos bonnes pratiques : calibrer la quantité avec vos références locales (potentiel, zone, contraintes environnementales), positionner l’apport au plus près de la demande de la plante, vérifier la compatibilité avec vos itinéraires (travaux du sol, irrigation, fenêtre météo) et conserver un suivi de l’azote (outils de pilotage, observation au champ).
Nous proposons souvent l’organo-minéral quand il faut optimiser le couple prix / rendement sans multiplier les passages, par exemple en mise en place de culture : une solution unique, claire et efficace, qui réduit les risques d’erreur et facilite la logistique (stockage, livraison, réglages d’épandeur).